Vampire University (Vamp U; USA, 2013, réalisé par/ directed by Matt Jespersen & Maclain Nelson)

Vampire University (Vamp U; USA, 2013, réalisé par/ directed by Matt Jespersen & Maclain Nelson)

Vous avez bien regardé l’affiche ci-dessus? Alors c’est bon, vous avez tout vu de ce Vampire University calamiteux et pas drôle pour un sou. Comme le souligne l’image, il va s’agir ici d’université, de jeunes filles à la poitrine généreuse, et de vampires. Et en gros (sans mauvais jeu de mots), c’est tout.

L’histoire: un professeur d’université, qui est en fait un suceur de sang, est devenu impuissant après avoir tué la femme de sa vie. Or, l’une de ses élèves lui rappelle cet amour perdu et réveille ses pulsions animales (toutes, cela va sans dire). Quand il comprend enfin que l’étudiante est en fait la fille de sa promise qu’il croyait morte (mais qui est en faite parfaitement en vie, quoique vampire elle aussi), il est déjà trop tard; il l’a métamorphosée et l’adolescente compte bien à son tour transformer tout le campus.

Rien à sauver dans cette comédie fantastique; même pas l’excellent acteur Gary Cole (American Gothic) qui joue ici un psychiatre scabreux et inintéressant. Tous les clichés du genre sont réunis (confréries de décérébrés, filles transformées en vampires et qui, de ce fait, s’habillent en gothiques), les tentatives d’humour tombent à plat, les acteurs sont pénibles au possible… On ne va pas épiloguer 107 ans, c’est un ratage complet.

Autant certains nanars peuvent être attachants, autant celui-ci est tout simplement inutile. Dommage, car cette relecture de Twilight (auquel il est fait référence une bonne dizaine de fois) façon MTV aurait pu mener à un bon moment sans envergure certes, mais cependant ironique comme il faut. Malheureusement, force est de constater que l’échec est plus fort que l’envie de combler le spectateur. Ou alors, les jeunes en quête de cinéma propre à la beuverie et au besoin de mater des corps féminins. Mais même en buvant beaucoup, pas sûr que ça fonctionne.

Bref, on passe. Au suivant.

Raphaël DUPREZ

 

Focus carefully on the poster above. Are you done? OK then, you have seen all that this calamitous and never funny movie is about. As the picture is perfectly illustrating the point, all here is about university, young full-breasted girls, and vampires. And nothing else.

Here is the story: a university teacher, who in fact is a bloodsucker, has become impotent after killing the love of his life. However, one of his new pupils reminds him of his lost wife and awakes his animal instincts (which means, of course, all of them). As he finally understands that his student is his supposedly-dead beloved’s daughter (but who is alive; well, let us say, she has joined the undead), it is too late; he has turn the teenager into a vampire and she is about to do the same to all students on the campus.

Nothing can be saved from this vamp comedy; even great actor Gary Cole (American Gothic) who here is playing an embarrassing and uninteresting psychiatrist. All stereotypes are put together (brotherhoods of brainless youngsters, girls turned into vampires and who, obviously, dress like Goths), gags are bad, characters are useless… Let us not talk about it more and more, it is a total mess.

Sometimes a few junk movies can be attractive, but this one is quite simply pointless. Too bad, because this new Twilight-inspired funny movie (referring to Stephenie Meyer’s adaptation about 10 times) made for the MTV generation could certainly have been a great moment of necessary irony. Unfortunately, its failure is stronger than the desire of making people having a fantastic time. Or, maybe, it could have satisfied young people in search of movies that can be watched while drinking as well as staring at perfect female bodies. But even with a strong hangover, not sure that this would work.

So, do not watch this. Next.

Raphaël DUPREZ